Flambée des prix D’origine extérieure

Publié le par vaovao malagasy

Si on en croit le Président de la HAT, la Transition n’a pas pu baisser les prix des produits de première nécessité pour des raisons indépendantes de la volonté des dirigeants. « Effectivement, notre objectif est de faire baisser les prix des PPN. Pour y parvenir, il faut savoir que notre bonne volonté ne suffit pas. En effet, cela ne dépend pas uniquement de l’Etat malgache. Nous subissons comme tous les autres pays, l’évolution du cours mondial et vous n’êtes pas sans savoir que nous traversons tous actuellement une crise très profonde », a-t-il en effet soutenu lors d’une récente interview. Prenant l’exemple du riz, Andry Rajoelina a précisé que lorsqu’il a annoncé une baisse de prix de cette denrée stratégique, le cours mondial était à 37 dollars la tonne. D’après lui, actuellement, il est de 460 dollars. « Par conséquent, nous sommes bien obligés de composer avec cette hausse importante. Néanmoins, nous avons pris l’initiative d’affréter deux navires, l’un de 20.000 tonnes et l’autre de 12.500 tonnes ; et aujourd’hui, nous avons pu vendre le riz à 900 ariary le kilo », a avancé l’homme fort de la Transition.

Foi

D’ailleurs, en ce qui concerne la timidité des investissements directs étrangers (IDE), Andry Rajoelina pointe du doigt la persistance de la crise politique. « Si vous avez votre argent à la banque et que vous décidiez d’investir dans un pays, la première chose que vous demanderiez, c’est l’assurance de la stabilité. Comme Madagascar est en pleine transition, notre souhait est que tout rentre dans l’ordre et que les investisseurs puissent venir et affluer dans notre pays », a-t-il expliqué. Il a néanmoins fait savoir que plusieurs projets importants attendent dans les tiroirs. « Une fois que la stabilité sera restaurée par la mise en place des élections, je suis convaincu que ces projets verront le jour et de nombreux investisseurs seront intéressés par notre île », a-t-il prédit.
Les rencontres qu’il a eues avec quelques investisseurs étrangers lors de ses tournées française et turque ont sans doute réconforté cette vision de l’homme fort de la Transition. D’autant que, si l’on en croit sa déclaration, sa motivation principale reste les défis à relever pour sortir Madagascar de la situation socioéconomique difficile dans laquelle il se trouve. « Nous sommes tous sur cette Terre pour réaliser une mission et j’aime personnellement cette mission qui consiste à trouver des solutions à l’ensemble des problèmes qui affectent mon pays. Tout ce que j’entreprends, je le fais avec enthousiasme, avec mon cœur, avec foi et dans un esprit d’excellence », a-t-il notamment conclu.
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