Amour et pardon : amnistie

Publié le par vaovao malagasy

L’amnistie qui a été adoptée à l’une des rencontres à Maputo, 
est-elle considérée comme caduque ? Aujourd’hui, pour parler d’une approche qui produit les mêmes effets, Marc Ravalomanana n’utilise même plus le vocable « amnistie », il prêche en faveur de l’amour et prône le pardon réciproque. Il est vrai que l’Ex a tenu ce type de discours dans le cadre de l’église à l’occasion des vœux de Noël, ce n’est pas pour autant que l’on peut réduire les souhaits de Marc Ravalomanana à de simples vœux pieux. L’ambiguïté singularise toutes les initiatives, de quelque côté que surgissent celles-ci. La Communauté internationale n’échappe pas à cette règle, qui autorise à adopter une chose et son contraire le lendemain et à camper sur des positions inexplicables. On ne sait plus du reste si c’est le premier réflexe que l’on ne peut justifier ou l’attitude suivante. Voici quelque 18 mois, pour sortir le pays de la crise, les médiateurs internationaux ont parié sur la nécessité et la suffisance d’une négociation suivie d’un accord entre les Quatre : Albert Zafy, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Actuellement, ces anciens chefs d’Etat à qui il manque l’un d’eux s’il faut recenser les vivants, sont devenus indésirables et la Communauté internationale les déclare inéligibles. On aurait tort de croire que le Concert des Nations reconnaitrait les prochaines présidentielles à cette condition. On fait allusion à d’éventuelles présidentielles autres que celles-ci, et il suffirait qu’Andry Rajoelina s’engage à ne pas s’y présenter pour que ces consultations obtiennent une bonne chance d’onction internationale.
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